Le sérum de veau est largement utilisé dans l'industrie du vaccin. Il sert en fait à "arroser" les cultures cellulaires au sein desquelles les virus ou les particules microbiennes (antigènes) sont développés. Ce sérum de veau agit comme une sorte de facteur de croissance qui va donc accroître le rendement.
Bien sûr, ce sérum de veau ne peut pas être chauffé outre mesure au risque de détruire les facteurs de croissance recherchés mais, d'un autre côté, sans chauffage suffisant, le risque qu'il véhicule les dangereux prions de la maladie de la vache folle (Kreutzfeld Jacob) est réel....
Des tas de vaccins nécessitent l'arrosage par ce "sérum de veau", dispersé sur les lots de "cellules immortelles" c'est à dire des cellules cancérisées. Vaccins hépatite B, vaccins polio, BCG, etc...
MAIS, SAVIEZ-VOUS COMMENT CE SERUM FOETAL DE VEAU EST RECUPERE?
Voyage au coeur de l'enfer sur terre que les hommes ont eux-mêmes créé, par leur inconscience...
Afin de fournir les 500 000 litres de sérum bovin achetés par les laboratoires mondiaux chaque année, plus d'un million de foetus de veau doivent être sacrifiés. Les laboratoires s'approvisionnent en Nouvelle-Zélande, au Brésil, au Mexique, aux États-Unis, en Australie, au Canada , dans différents pays d'Europe, de l'Est et d'Afrique. Les vaches proviennent d'élevages intensifs, d'autres sont parfois mises enceintes spécifiquement pour la récolte de leur foetus, comme en Hongrie ou en Slovaquie. La technique pour récupérer le sang du veau peut varier et être différente dans chaque pays, pour chaque abattoir. Elle consiste, dans certains cas, à retirer le sang du cordon ombilical ou à faire une ponction de la veine jugulaire du foetus. La technique la plus largement répandue fait appel à une ponction cardiaque. Une vache enceinte est tuée. Dans un laps de temps variant de cinq à trente minutes selon les procédures en vigueur dans le pays concerné, le foetus est retiré de l'utérus de sa mère.
http://www.viva.org.uk
Le cordon ombilical du veau, qui peut être âgé entre trois et neuf mois, est coupé. Une longue aiguille est insérée directement dans son coeur encore battant. Le sang est récolté par aspiration et mis dans un sac stérile. Le veau est ensuite détruit. Plusieurs pays et laboratoires se défendent de prendre le sang d'un coeur d'un veau encore vivant. Mais selon un ancien inspecteur du département américain de l'Agriculture: "Pour des raisons pratiques, le coeur du veau doit encore battre afin de recueillir une quantité suffisante de sang". Un producteur chilien du A. Cox Commercial and Industrial Aprex Ltd. est du même avis: "L'animal est vivant quand il saigne. Le sang doit être pris par une ponction cardiaque sur un foetus vivant. Quand l'animal meurt, le sang se coagule immédiatement. Le coeur doit encore pomper afin de transporter le sang liquide hors du corps". Par définition le veau est toujours vivant mais ne reçoit aucune anesthésie durant cette opération douloureuse. Il peut donc ressentir une grande souffrance.
DU SANG CONTAMINÉ
Outre les considérations éthiques sur l'exploitation de l'animal vu comme un produit d'expérience et une marchandise, la contamination des vaccins et des milieux de cultures par du sérum bovin est réelle et fort inquiétante. Y a-t-il un risque dans le cas le l'encéphalopathie spongiforme bovine ou "maladie de la vache folle" ? Il a été reconnu que la mère peut transmettre la maladie à sa descendance in-utero, et que par conséquent les tissus foetaux sont susceptibles de véhiculer la contamination. Les pays producteurs de sérum foetal bovin affirment que leurs techniques de filtration évitent tout risque. Cependant, il est impossible de l'affirmer dans le cas du prion. Les marchands de sérum bovin ne peuvent jamais certifier a 100 % la pureté de leurs produits et sa non-contamination par des agents viraux ou infectieux.
Il existe des virus spécifiques au sérum bovin: virus de la diarrhée bovine, herpèsvirus1, parinfluenza3, réovirus, adénovirus bovin, polyomavirus, virus de la leucémie, etc. Selon plusieurs études scientifiques ces virus bovins ont contaminé des cultures cellulaires et des vaccins provoquant, entre autres, des cas de gastroentérites, en particulier chez de jeunes enfants. Le virus de la diarrhée bovine fut détecté dans approximativement 30 % d'une population humaine étudiée même si cette dernière n'avait eu aucun contact physique avec des animaux infectés. Selon les travaux du chercheur R. Harasawa (1995), plus de 75 % des lignées de cellules qu'il a examiné étaient souillés avec différents virus bovins; des lignées de cellules provenant de primates se révélaient elles aussi contaminées avec des souches de virus bovins. Il est reconnu que ces virus, en passant la barrière des espèces, peuvent muter, se recombiner entre eux ou réactiver des virus latents. De nouvelles souches de virus ont été isolées dans des cellules humaines et elles démontraient des ressemblances avec des souches bovines. Certains de ces virus ont une très longue période d'incubation, des décennies peuvent s'écouler avant qu'elles ne déclenchent des maladies chez les humains.
Plusieurs produits biomédicaux, dont les vaccins, sont maintenant produits sur des lignées de cellules dites "immortelles parce qu'elles ont été cancérisées artificiellement et peuvent se diviser indéfiniment lorsqu'elles reçoivent un nutriment comme du sang animal. En comparaison, presque toutes les cellules d'un mammifère en culture se divisent pendant 20 à 50 générations, après quoi les cellules vieillissent et meurent. Ces lignées de cellules immortelles et contaminées peuvent-elles être potentiellement dangereuses pour les humains? Plusieurs scientifiques s'inquiètent du fait qu'elles pourraient induire du matériel provoquant le cancer.
NANOBACTÉRIES ET CALCIFICATION
Il y a une dizaine d'années, les microbiologistes finlandais Olavi Kajander et Neva Ciftcioglu de la Scripps Institute of California, tentaient de déterminer les causes d'une contamination qui tuaient les cellules dans la préparation de certains vaccins. Les chercheurs ont alors réussi à isoler et à photographier une nouvelle forme de bactérie sanguine, la nanobactérie, nommée ainsi à cause de sa petite taille; elle est dix fois plus petite que les bactéries courantes, ce qui en fait la plus petite bactérie connue. Très envahissante, elle peut causer la mort des cellules. Si on la compare aux autres bactéries, la nanobactérie se développe très lentement et se reproduit tous les 3 jours alors que les bactéries régulières le font en quelques minutes ou heures. Elle ne peut se développer dans des cultures ordinaires, seulement dans le sérum ou le sang humain ou animal. En raison de sa taille extrêmement petite et de son taux de croissance lent, la nanobactérie n'a pu être détectée par les chercheurs scientifiques que tout récemment car elle exige de puissants microscopes. Selon les chercheurs, il y aurait un lien entre la présence de nanobactéries puis l'apparition d'une calcification de l'organisme chez l'humain. Cette pathologie de calcification serait impliquée dans le processus d'une foule de maladies: pierres aux reins et dans les glandes salivaires, épaississement des artères, bursite, tendinite, cancer des os, du cerveau et de la prostate, psoriasis, désordres du système nerveux, syndrome de Parkinson, etc. Dans presque tous les cas de cancers du sein on dénombre la présence de dépôts calcaires. Les nanobactéries bâtissent autour d'elles une coquille riche en calcium, constituant ainsi ces fameuses calcifications. Les scientifiques ont trouvé la bactérie dans chacune des 30 pierres rénales analysées. Elle a également été identifiée dans le sang de 5,7 % des 1000 sujets humains étudiés et chez 80 % des milliers de vaches testées. "Une personne peut l'avoir sans s'en douter et ne développer des problèmes que bien plus tard. Environ 20 % de toutes les maladies affectant les êtres humains présentent des phénomènes de calcification", pense Neva Çiftçioglu.
Comment la nanobactérie s'infiltre dans l'organisme humain?
Plusieurs hypothèses sur cette bactérie propre aux mammifères ont été avancées. Elle pourrait se retrouver lors des transfusions sanguines, dans le lait de vache, la viande crue ou être assimilée par les voies digestives des humains. Plus certainement elle pourrait venir de la contamination des vaccins et des cultures de cellules effectuées dans du sérum animal, sur des tissus animaux et humains puisque la nanobactérie échappe aux processus de filtration. En 2001, une étude scientifique a démontré que 100% du sérum provenant d'un troupeau de la Caroline du Nord contenait des nanobactéries. Une autre étude, européenne cette fois-ci, concluait pour sa part que 80% des lots de sérum bovin commercialisés étaient contaminés aux nanobactéries. Lors de la 101e réunion générale de la Société Américaine pour la Microbiologie en 2001, cette contamination des vaccins et des cultures de cellules a été confirmée: la nanobactérie est un contaminant dans des produits médicaux supposés stériles. Sur 3 lots de vaccins pour la poliomyélite, 2 étaient contaminés par des nanobactéries venant d'un sérum bovin utilisé dans les vaccins et les cultures de cellules.
Une tendance actuelle se dessine pour l'élimination du sérum et de tous les produits d'origine animale du milieu de culture de cellules destinées à produire des vaccins ou autres produits biomédicaux. Plusieurs milieux de culture sans sérum sont déjà commercialisés mais rien n'est encore disponible pour certaines cultures spécifiques de cellules. Pour le moment, tout demeure à un stade expérimental.
D'AUTRES CONTAMINATIONS DES VACCINS
Les vaccins ont besoin de sérum bovin pour nourrir leurs virus tout comme un milieu vivant pour les cultiver. C'est ici qu'entre en jeu les cellules animales du singe, chien, souris ou embryon de poulet. Les cellules humaines, comme dans vaccin de la rougeole, rubéole, rage ou varicelle proviennent de tissus foetal humain d'avortements. Pendant la "purification" du vaccin, a l'aide de produits hautement toxiques comme du formaldéhyde, les compagnies pharmaceutiques affirment que la totalité du sérum bovin et des cellules, animales ou humaines, sont retirées. Elles ne nient pas cependant que des traces de protéines en provenance de ces cellules peuvent demeurer dans le vaccin.
Assez curieusement, inoculer et ingérer des vaccins contenant des tissus humains ne revient-il pas, dans un certains sens, à une forme de cannibalisme, une pratique pourtant défendue et tabou dans nos sociétés modernes?
La mise au point de différents vaccins antirotavirus illustre bien cette manipulation problématique des virus et des tissus animaux. Le rotavirus est la cause la plus fréquente de maladie diarrhéique grave chez le nourrisson et le jeune enfant partout dans le monde, surtout dans les pays en développement. Plusieurs groupes de rotavirus peuvent être pathogènes. En août 1998, un vaccin antirotavirus, comportant à la fois 1 rotavirus de singe rhésus, 3 virus rhésus humain, des cellules diploides de rhésus foetal et du sérum foetal de boeuf a été autorisé sur le marché aux États-Unis. Après inclusion de cette mixture virulente dans le calendrier vaccinal des nourrissons américains et la vaccination de près d'un million de sujets, plusieurs cas graves d'invagination intestinale postvaccinale ont été signalés. Les 3 à 10 jours qui ont suivi la première des trois doses orales semblaient être ceux où le risque d'invagination devenait maximal. Le fabricant du RotaShield, les laboratoires Wyeth-Ayerst, a retiré le vaccin du marché des États-Unis 9 mois après son introduction mais dispose toujours de son autorisation de mise en marché. En Chine, un vaccin avec un rotavirus ovin est autorisé sur le marché. Un vaccin ayant une souche bovine de rotavirus et comportant les gènes communs aux rotavirus humains est à l'essai tout comme plusieurs autres vaccins expérimentaux: l'un d'eux utilise une souche humaine de rotavirus et deux autres sont réassortis humains-bovins.
http://www.ass-ahimsa.net/vaccins11.html