Les risques de la rougeole ne font pas le poids face aux risques du vaccin (autisme, etc.)
Lorsque l’on compare le nombre d’enfants qui font la rougeole au nombre de ceux qui deviennent autistes, et si l’on prend en compte les préjudices respectivement subis, il devient évident qu’il existe une politique derrière la campagne de peur créée autour de la rougeole. La rougeole est habituellement un événement ponctuel, tandis qu’en cas d’autisme des vies et des familles entières sont dévastées.
Par Heidi Stevenson
Nous voilà repartis ! Les campagnes alarmistes sur la rougeole sont en plein essor. A écouter le battage médiatique organisé par l’establishment médical, on pourrait penser qu’il s’agit d’une maladie grave comme la variole et non une maladie relativement bénigne que l’on ne peut même pas comparer aux dommages causés par le soi disant traitement de cette rougeole, à savoir : la vaccination.
La réalité est que l’épidémie d’autisme éclipse totalement les risques que peut présenter la rougeole.
Mais d’abord, essayons de nous faire une idée de l’hystérie créée autour de la rougeole par la grande presse.
Un homme de 25 ans a été retrouvé mort. La presse a évoqué la rougeole avant même que l’on sache si cet individu l’avait contractée. Le journal The Telegraph s’affole : « Deux millions d’enfants risquent d’attraper la rougeole. » On se précipite pour blâmer les non vaccinés – alors qu’aucun des rapports concernant les cas de rougeole ne précise si ces personnes ont ou non été vaccinées.
Le directeur de l’OMS pour l’Europe, Zsuzsanna Jakab, a déclaré :
« Chaque pays européen doit aujourd’hui saisir l’occasion d’augmenter la couverture vaccinale au sein des populations vulnérables, ainsi que d’améliorer la surveillance pour réduire considérablement la circulation du virus rougeoleux avant la haute saison de la rougeole qui approche. »
Tout ceci pourrait être traduit comme suit : les pays européens doivent lancer des campagnes de vaccinations obligatoires.
Il est, comme d’habitude, toujours sous-entendu que les parents qui ne veulent pas vacciner leurs enfants sont coupables, non seulement de nuire à la santé de leurs propres enfants, mais aussi de mettre tout le monde en danger. Encore une fois, les risques de la vaccination ne sont pas pris en compte. Et la raison en est que si l’on comparait les dangers et la possibilité de dommages provoqués par les vaccins à ceux de la rougeole, l’émergence de la vérité se traduirait par une résistance généralisée à cette vaccination, comme à d’autres.
Tentons de faire une comparaison pour identifier les risques de la rougeole et ceux de la vaccination.
Royaume Uni
Selon la BBC, il y a eu depuis le début de l’année, 808 cas de rougeole au Pays de Galles. Si on extrapole ces chiffres pour une année, cela représente 2 .681 cas de rougeole. Supposons que le taux continue à évoluer de la sorte. On aurait donc un total de 2.681 cas de rougeole par an. Selon le Bureau britannique des statistiques nationales, le nombre des naissances au Royaume-Uni au cours des dernières années s’est élevé à environ 790.000 par an. La plupart de ces enfants sont vaccinés. Prenons cependant un chiffre prudent par rapport aux enfants qui ont reçu les vaccins pour la plupart des maladies d’enfance. Estimons que 80%, soit 632.000 ont été vaccinés. Arrondissons ce chiffre vers le bas pour être très prudents et prenons le chiffre de 630.000 jeunes enfants qui reçoivent leurs vaccins chaque année.
Les taux d’autisme sont aujourd’hui objet de débats, mais on admet généralement qu’un enfant sur 50 deviendra autiste. Cela représente 2% de tous les enfants et jusqu’à présent, il semble que seuls les enfants vaccinés souffrent de cette maladie. (Essayez de trouver un enfant autiste non vacciné) donc, si nous nous en référons au chiffre très prudent de 630.000 enfants qui sont vaccinés chaque année, nous obtenons le chiffre de 12.600 enfants qui deviennent autistes ! Cela fait 12.600 enfants malades chroniques dont le potentiel vital a été détérioré. Il faut ajouter à ce chiffre celui des années qui précèdent.
Il s’agit de comparer chaque année 12.600 enfants qui sont devenus autistes à 2.681 enfants qui font une rougeole ! Même si on multiplie par dix les cas de rougeole, même alors le problème est mineur par rapport au drame de ces enfants qui sont jetés dans une vie remplie de douleurs et de limitations, sans parler du coût que ces drames vont représenter pour les parents et la société. Quelques jours ou quelques semaines de maladie ne sont tout simplement pas à comparer à une vie de possibilités et d’espoirs détruits, à une vie remplie d’immenses souffrances.
Envisageons maintenant le problème des décès. Le chiffre que donne le NHS pour la rougeole est de 1 cas pour 1.000 rougeoles. Cela veut dire que cette année on peut s’attendre à 3 décès dus à la rougeole. Mais les seules causes crédibles de la mort subite du nourrisson –MSN sont les vaccinations. La Fiducie Lullaby rapporte qu’il y a eu 287 décès de morts subites du nourrisson en 2010. Il s’agit de comparer les 3 décès par rougeole aux 287 décès liés aux vaccins. A ce chiffre, il faut encore ajouter les 12.600 nouveaux cas annuels d’autisme. Par rapport aux dommages causés par la rougeole, aucune comparaison n’est possible.
Pourquoi tant d’alarmisme à propos de la rougeole ?
Dans le pire des scénarios, la rougeole ne peut être comparée ni à l’autisme ni à la mort subite du nourrisson par rapport à la gravité des risques et au nombre de cas.
Où est le sens de la mesure tant des médias que de nos institutions de santé publique ?
Si l’on considère les effets et les pertes globales de l’autisme seul, il devient évident qu’aucune comparaison ne peut être établie avec la rougeole. Et pourtant toute l’attention et tous les efforts se concentrent sur la rougeole. Une énorme campagne de peur a été lancée pour pousser tout le monde à se faire vacciner de plus en plus. En même temps, l’autisme et la mort subite du nourrisson ne font l’objet que de très peu d’attention.
La question DOIT être posée. Pourquoi ? Pourquoi investir tant d’énergie et de ressources à effrayer les gens par rapport à une maladie qui ne provoque qu’une faible partie des dommages tant financièrement qu’en termes humains ?
Il me semble évident, comme à tous ceux qui ont fait l’effort de faire eux-mêmes une recherche qu’il existe une campagne insidieuse orientée dans une mauvaise direction. Son objectif est de promouvoir l’idée que les vaccins sont plus bénéfiques que nocifs, de littéralement effrayer et de culpabiliser les gens pour qu’ils se fassent vacciner et qu’ils fassent vacciner leurs enfants quel qu’en soit le coût personnel ou social.
Il semble que l’on veuille ignorer l’autisme et la mort subite du nourrisson pour concentrer tous les efforts sur une campagne de peur afin de pousser les gens à se faire vacciner. A l’heure actuelle, la maladie à la mode est la rougeole. Avant, c’était la grippe. Les campagnes de vaccinations se succèdent mais sont toutes basées sur les mêmes stratégies : ignorer et nier les méfaits des vaccins et les maladies chroniques qu’ils provoquent tout en attisant les flammes de la peur vis-à-vis des maladies qui sont rarement plus qu’un mauvais moment à passer.
Malheureusement, cela fonctionne. Les gens ont couru se faire vacciner. La peur fait bien vendre, et Big Pharma s’y connaît en matière de marketing, mais il sait aussi comment détourner l’attention du véritable cauchemar.
http://gaia-health.com/gaia-blog/2013-04-20/cases-of-autism-dwarf-risk-from-measles/